Si ce n’est pas nous qui choisissons, qui choisit?

Si ce n’est pas nous qui choisissons, qui choisit?

Personne ne choisit, personne ne décide. Ni nous, en tant que personne, ni notre âme, ni notre guide, ni une quelconque autorité supérieure ou divine. Vous savez que vous ne choisissez pas la météo, et quand il pleut, est-ce que vous vous demandez qui le décide? Le mental ne peut percevoir et comprendre les choses que d’après sa propre manière de les voir. Il faut donc sortir de cette vision pour pouvoir le comprendre non pas mentalement, mais intuitivement, je dirais.

Regardez  la nature. Des tas de choses surviennent : le vent souffle dans les arbres, la rosée recouvre les végétaux, une fourmi marche d’ici à là, un chat guette l’oiseau qui chante, un chien aboie, des fleurs poussent,… Tout cela arrive sans que personne ne se l’approprie, sans que personne ne le décide ni ne le choisisse. Le chien ne décide pas d’aboyer, ni l’oiseau de chanter ; le vent ne choisit pas de souffler, ni les fleurs de pousser.

Déposez votre mental une seconde, laissez de côté un instant toutes les questions (y compris la question « qui choisit et qui décide ? »), les arguments, les analyses et les « oui mais » et soyez simplement observateur de toute cette vie qui se déploie librement. Ne cherchez ni à la comprendre, ni à l’analyser. Regardez simplement, regardez innocemment, légèrement.

Ce dont vous êtes témoin, c’est la vie en pleine action, c’est la vie qui se vivant spontanément, naturellement. Ne choisissant rien, ne décidant rien, elle est la Liberté absolue s’exprimant intensément et rien ne peut entraver cette liberté puisque c’est ce qu’elle est.

L’Être humain n’est qu’un des éléments dont est constitué la Vie. La vie n’est pas en lui, il est dans la vie, il en fait simplement partie au même titre que la fourmi ou le vent. Les apparents choix que cet Être humain fait sont simplement des mouvements jaillissant de cette vie qui s’exprime. Seul le manque de clarté du mental et sa perception erronée tiennent la réalité à distance créant cette illusion de quelqu’un qui choisit et qui décide et qui, quand il entend dire qu’on ne choisit pas, demande : « mais alors qui choisit ? ».